Essai de la Micro-Jet de Multiplex
Fabricant:
Multiplex
Nom: Micro-jet
Type: Aile volante en élapor
Envergure: 60 cm environ
Poids: 550g
Profil: bi-convexe
Surface: pas assez au vue du poids
Prix du kit : 50€ (pas de quoi se priver !)
Choix du modèle
J'ai acheté la Microjet parce que je cherchais quelque chose au vol un peu plus tendu que ma TORO 300. Ayant vu l'expérience de certains avec ces engins en elapor de Multiplex, j'estimais la durée de vie de l'engin à environ 5m avant le crash.
La construction
Le
montage ne présente pas de difficulté, suivez docilement la notice SAUF pour ce
qui est du calage moteur qui est du grand n'importe quoi. Il faut s'arranger
pour que l'axe du moteur passe sous le centre de gravité, en fait, avec le
montage Multiplex, le moteur est piqueur et provoque un couple quasi
incontrable à piquer. Avec cette modif, la Microjet part toute seule sans
forcer.
Pour le centrage, on respecte celui de la notice pour commencer, ensuite on peut
reculer d'un iota, attention, trop arrière, elle va devenir instable à la
profondeur.
L'équipement que j'ai utilisé est bien trop lourd :
- JETI REX 5 à la réception
- 2 servos HS 81.
- Moteur fourni avec hélice Gunter.
- Accus 8 elts 500AR
Une version suivante viendra avec 3S 1000 ou 3S 2100 avec un cage tournante bobiné à la main et 2 servos numériques 4.7g à pignons métal.
Pour voir des vidéos de la Micro-jet, allez sur la page Vidéos
Les premiers vols
Après
avoir repris le calage moteur, CAD relever l'arrière du moteur (côté hélice)
d'environ 2mm (faut que l'hélice souffle vers le haut en quelque sorte). Les
vols sont sans surprise, si on tire trop dans les virages, elle décroche, on
entend clairement l'hélice qui se dévente en claquant dans l'air. On se prend
vite au jeu de faire des passages très (trop) bas en faisant toucher l'hélice
dans l'herbe. Les trajectoires sont assez précises compte tenu de la matière
constituant l'engin.
Le point faible de mon modèle vient de l'autonomie qui s'établit à 6 minutes en
volant à l'économie. En volant plein pot comme un thermicien, on sirote la
batterie en 3 minutes maxi.
Du coup, comme on vole bas, on prend des risques, et immanquablement, on
termine au tapis. Si on fait bien les choses, on arrive à casser un servo, mais
généralement, elle se casse au niveau de l'apex de l'aile. La bulle finit aussi
par ne plus tellement s'ajuster sur son support à force des gamelles
encaissées.
Le moteur s'arrache systématiquement en cas de crash, de même, si vous voler en
faisant des fantaisies, prévoyez un bon stock d'hélices.
Autre chose, le Microjet n'est pas une Twinjet en réduction, c'est une
machine complètement différente, tant en plage de vitesse qu'en qualité
de vol.
La Twinjet est gentille avec une plage de vitesse assez peu étendue, de
plus, elle tient très mal le vol dos. En somme, c'est tout l'inverse de
la MJ qui tient le vol dos à merveille et accélère comme une balle. Ce qui
est curieux est la résistance au crash et la constance des qualités de vol,
même complètement broyée, elle vole toujours pareil ! On ne note pas de
dégradation notable des qualités de vol.